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 La tranquilité, c'est comme un chat violet ... { William & Alan }

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MessageSujet: La tranquilité, c'est comme un chat violet ... { William & Alan }   La tranquilité, c'est comme un chat violet ...  { William & Alan } Icon_minitimeMer 7 Aoû - 15:27



... On la cherche à la Dispatch mais on l'a jamais trouvée.


La tranquilité, c'est comme un chat violet ...  { William & Alan } Skull_divider  La tranquilité, c'est comme un chat violet ...  { William & Alan } Skull_divider

Je vous jure qu'il était en train de bosser. Oui, sa posture donnait une tout autre version de l'affaire, oui, il n'y avait pas un chat mais, avec toute la bonne foi du monde bien évidemment, il travaillait dur. Allons, vous n'allez pas vous fier au livre qu'il tenait entre ses mains, bien allongé sur le lit de l'infirmerie. C'était un livre didactique d'abord. Le titre ? Eh bien ... Alice in Wonderland ... Très instructif d'un point de vue de la médecine, on y apprenait une foule d'astuces comme par exemple, herm ... Bon, pour le coup, rien ne lui venait à l'esprit pour se défendre contre sa conscience qui lui criait de lever son auguste postérieur et de s'avancer dans ses papiers un temps soit peu. On ne sait jamais, s'il avait un imprévu pas vraiment prévu – le but d'un imprévu quoi – qui lui tombait sur le coin du museau, au moins il n'aurait pas de retard et pourrait se payer le luxe de régler le problème tranquillement. Mais, quand l'envie est perdu dans le Royaume de Cœur, il n'y avait décidément rien à faire et se forcer reviendrait à produire de la bonne grosse merde. Donc, il devrait recommencer. Qui dit recommencer, dit perte de temps si bien qu'au final la mise au boulot de force ne lui aurait rapporté qu'une surcharge de corvées en plus. Ce raisonnement incompréhensible que je dois être probablement le seul à avoir suivi – un peu normal, hein – le confortait dans son idée de jevaisresterlàunpeuàglander. Il aurait peut-être un éclair de lucidité un peu plus tard, voire quand il aurait finit son livre, et déciderait magiquement de s'y remettre. Et puis zut quoi, ce n'était pas pour une fois qu'il s'accordait un moment de répit qu'on allait lui taper sur les doigts. Après tout, il n'avait personne à s'occuper dans l'urgence et ses papiers étaient à jour pour la plupart. Eh ouais, ça vous en bouche un coin. Même deux. Parce que coin coin. D'accord, d'accord, il y a certains commentaires dont il vaudrait mieux se passer quelques fois si on ne veut pas mériter de le bûcher. Que voulez-vous, il faut bien meubler en attendant l'élément perturbateur de cette histoire. Si je passais trois paragraphes à vous décrire un type qui lit allongé, putain qu'est-ce qu'on se ferait chier. Néanmoins, Matthew n'était pas le genre de personne à se donner en spectacle pour qu'on lui jette des cacahuètes à la fin de sa représentation. Cet indécrottable esprit de contradiction l'habitant, il ferait plutôt l'exact opposé de ce que vous lui demandiez. En gros, vous voulez qu'il bouge son popotin pour vous amuser, il allait faire tout le contraire, c'est-à-dire rester bien sagement assis.  

Enfin, si il était payé pour lire des bouquins, ça se saurait. Il fallait bien évidemment que deux pékins viennent troubler son instant de tranquillité. Sur le coup, il ne les avait pas entendu arrivé, de vrais ninjas. Par contre, lorsqu'il avait tourné sa page et qu'il avait par malheur levé les yeux de son livre il les avait vu. Tatatiiiin – ceci était une tentative de musique dramatique complètement pourrie due aux restrictions budgétaires auxquelles l'équipe, composé d'un narrateur et de son égo, fait face. Bref, ces deux nouveaux arrivants, en plus d'avoir perturbé sa tranquillité venait de le prendre en flagrant délit de tirage-au-flanc – je dépose un brevet sur ce mot. Plusieurs options se dressaient à son esprit : les ignorer, ce qui n'était franchement pas très poli ni très professionnel, les envoyer paître avec un profond respect, balancer le livre en sursautant et en criant comme une jeune pucelle italienne. L'option retenue par le grand jeu du hasard était malheureusement la troisième. Surpris, Matthew lança son livre en émettant un espèce de crie de demoiselle en détresse. Bloody hell. Ils l'avaient fait flippé. Comprenez, vous êtes paisiblement en train de pratiquer une activité, peu importe laquelle, vous levez les yeux une fois, personne, vous recommencez deux secondes après, deux gars juste devant vous. Y'avait de quoi se tourner un film d'horreur. Un fois calmé, il enchaina avec un grand sourire d'arrogance pure.

« Messieurs, laissez-moi vous expliquer le merveilleux concept d'une porte. Son utilisation est très simple : il suffit de frapper dessus avec son poing quand on veut annoncer son arrivée à quelqu'un en étant un minimum poli et ne pas lui faire faire une putain de crise cardiaque. C'est une chose à votre portée je pense, non ? »

... Peut-être qu'ils l'avaient fait, qu'ils avaient frapper avant d'entrer. D'une part, il ne les avait pas entendu, d'autre part, son orgueil ne voulait pas avoué qu'il avait fait une boulette. Inutile de préciser que cet événement n'avait pas mis dans de bonnes dispositions l'infirmier pour la suite de l'entretien, peu importe la raison de l'entrée des deux indésirables. D'ailleurs, quand il les reconnut, il ne put s'empêcher d'exagérer la mine renfrognée qui lui allait tant. Génial, Spears. Trop cool. Si il devait faire un parallèle avec sa lecture, il dirait que ce dernier était une combinaison de la Reine de Cœur et du lapin Blanc genre « Des papiers en retard ! Des papiers en retard ! Je déteste les retards. Quoi ?! Il n'a pas fini ses rapports ?! QU'ON LUI COUPE LA TÊTE. ». Enfin, Matthew n'était pas spécialement concerné généralement ... Il ne pouvait s'empêcher d'être d'accord avec son supérieur sur ce point : les papiers, c'pas pour les chiens. Quant à Humphries, il se souvenait vaguement d'avoir vu son dossier médical à plusieurs reprises ... Et le bonhomme en personne aussi ... Beaucoup de fois en fait. A ce sujet, cette histoire d’Épine de la Mort l'énervait au plus au haut point. Pourquoi ? Ben parce qu'il n'arrivait pas à la guérir tiens ! Pour un type qui ne se considérait pas comme un jambon dans sa profession, voir que cette maladie lui résistait le pompait dans les règles de l'art. C'pas faute d'avoir essayé avec les autres du service ... Mais ce petit demeurait une véritable énigme médicale. Quoiqu'il en soit, Matthew n'avait pas particulièrement envie de recevoir de la visite aujourd'hui. Alors bon, pour la bonne humeur, on repassera. Il se contenta de grogner.

« Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? »

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William T. Spears
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MessageSujet: Re: La tranquilité, c'est comme un chat violet ... { William & Alan }   La tranquilité, c'est comme un chat violet ...  { William & Alan } Icon_minitimeJeu 8 Aoû - 9:23





Rien n’avait préparé William, le pauvre superviseur qui ne l’oubliez pas était à plaindre simplement parce qu’il ne veut pas admettre que si on lui a assigné une équipe de mille-pattes unijambiste aussi réactive qu’une huitre morte, c’est qu’il en est un aussi,  à cette dure épreuve. Après tout, il n’avait eu aucuns cours là-dessus. Très bien, il n’en avait pas eu non plus sur «  Comment se débarrasser de Sutcliff correctement en 10 leçons » mais la preuve est qu’il le colle toujours autant. Soit. Il s’était levé comme à son habitude et tout semblait se dérouler normalement, il avait même espéré un moment pouvoir passer une journée normale. Chose exceptionnelle à la Dispatch il faut bien l’admettre. Enfin, alors qu’il s’avançait vers la cage de son animal préféré, et le seul dont il disposait jusqu’à maintenant, son attention fut attiré par un infime détail.

Infime détail pour nous pauvre mortels. Un énorme pour l’asperge ténébreuse qui nota de suite que l’étincelle dans les yeux de Pigeon ‘Je suis un stupide volatile mais je profite de ma condition ‘, qui le caractérisait tant avait disparue. Quelle tragédie, ça lui changera son air de poisson crevé si vous voulez mon avis. Mais cela sembla affoler au plus haut point le supérieur : il passa l’étape «  Je reste trois heures dans ma salle de bain à me faire une coiffure chiante qui ne tiens que grâce à dix tonnes de laque et encore. » pour…Pour se taper la discute avec le piaf j’imagine.  Ou plutôt pour essayer de voir ce qu’il avait. Je ne sais pas vraiment ce qu’il a réellement compris des «  rou-rou » - peut-être qu’il était destiné à devenir un pigeon lui aussi, ou il en était simplement un dans sa vie antérieure- mais il en conclu qu’il avait du mal digérer ses graines. Chose que sa Majesté Spears ne comprenait pas très bien, après tout c’était exactement les même que d’habitude !

Ceci dit, inutile de se poser trop de question, l’estomac de Pigeon est en danger, il faut le sauver ! S’habillant rapidement, et se coiffant quand même aussi, hors de question de sortir n’importe comment, le superviseur alla sortir Pigeon de sa cage aux barreaux de fer pour le poser à sa place favorite – du moins celle où il passait le plus de temps : son épaule- et voulu sortir. Voulu, s’était sans compter le côté pigeon-poule du volatile. Qui se mit à roucouler affre…gracieusement jusqu’à ce que le sujet principal ne daigne manger quelque chose. Comme c’est mignon. Ca le serait encore plus si Pigeon parlait réellement et que ce n’était pas William qui s’occupait de tout traduire de sorte à ce que ça l’arrange et pas autrement. Si ça se trouve Pigeon lui disait simplement que son cas était plus urgent que tout et qu’il allait crever dans la seconde.

Enfin, après s’être à moitié rassasié, Spears parti non pas dans la direction de son bureau, mais de l’infirmerie. Oh il avait bien déjà essayé à ce que l’on intègre une espèce de…Bureau vétérinaire ? A la Dispatch, mais disons qu’on l’avait plus ou moins remballé. Après tout, tout le monde n’avait pas un animal, donc ce ne serait pas rentable et le budget déjà soi-disant serré de la Dispatch se trouverait dans le négatif. Alors que les  sièges de la direction ont été changés au moins 5 fois en un an. Et qu’un quelconque crétin avait voulu augmenter le salaire de Sutcliff. Chose que Spears avait refusé bien évidemment. Pourquoi voudrait-on l’augmenter alors qu’il ne fichait presque rien, ou ne faisait rien correctement ? Tant qu’à faire, achetez des chaussettes pour l’équipe londonienne et ce sera plus pratique.

Arrivé devant la porte de l’infirmerie, il toqua vaguement, et sans plus attendre de réponse entra, et s’apprêta à fermer la porte derrière lui, inutile que son pauvre petit protégé attrape froid, mais s’arrêta dans son geste, remarquant qu’il avait failli écraser quelqu’un au passage. Humphries pour être plus exact. Il aurait bien levé un sourcil genre «  Quesse tu fous là toi ? » mais ce serait un peu mal venu. Même si ce n’était pas du tout le genre de William de prendre des pincettes, quel que soit la situation.  Sans doute que le plus jeune avait dû se trouver derrière lui lorsqu’il marchait dans le couloir, il l’aurait repéré sinon et ce serait dépêché pour pouvoir être avant lui. Toujours aussi sympathique Spears, mais la santé de Pigeon passe avant tout, désolé.  D’ailleurs, une fois après avoir salué Humphries, inutile de lui râler dessus, il était quand même arrivé avant, il remarqua que l’infirmier était…Vachement occupé. Genre couché sur le lit à lire tranquillement. Enfin je critique mais je suis dans la même position avec mon ordi, manque de table c’est la crise que voulez-vous.

Et une fois qu’il releva la tête, semblant enfin les remarqua, le superviseur faillit se prendre un livre en plein dans la tronche. Alors que son détenteur criait même mieux que Sutcliff rencontrant une araignée. Cette fois-ci l’asperge se permit de hausser un sourcil, lui tenant un air encore plus méprisant. Ce n’était pas réellement son but, mais il a pas fait des études de relation humaines alors fichez lui la paix et laissez-le vous regarder comme si vous étiez un insecte qui aurait eu l’idée de venir se poser sur ses verres.

« -Smith, laissez-moi vous expliquer le merveilleux concept qu’est le travail. On vous donne des heures, pendant lesquelles vous êtes payé, et durant lesquelles vous devez être prêt à vous occuper de n’importe quelle personne qui franchit le pas de cette porte à n’importe quel moment, et être apte à entendre aussi les Faucheurs toquant à la porte, c’est une chose à votre portée je pense, non ?  Franchement. »

Non mais o my cod, il lisait au lieu de travailler quoi ! …Non je ne ferai pas ce jeu de mot en français, oh ma morue, ça marche moins bien. Remontant ses lunettes, le superviseur croisa par la suite ses bras, faisant quand même attention à ne pas trop faire bouger Pigeon, qui jusqu’à maintenant s’était contenté de se faire trimballer dans toute la Dispatch bien tranquillement. Quoiqu’il en soit, l’infirmier finit par demander –enfin- ce qui les amenait ici. Le superviseur, plus que patient, attendit quelque chose comme deux secondes avant de prendre la parole. Humphries n’avait qu’à se manifester plus tôt si c’était urgent hein.

« -Mr Pigeon n’est pas au meilleur de sa forme, il ne doit pas avoir bien digéré ses graines hier soir… »

Remarquez la gravité de la situation : il n’a même pas dis franchement cette fois-ci. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement pour le moment le superviseur me faisait plutôt penser à une de ses vieilles personnes vivant non pas avec trois chats, mais avec une perruche. Qui vont simplement l’amener chez le vétérinaire, de un pour faire perdre du temps aux autres, de deux pour pouvoir parler à quelqu’un –bien que ce point là on peut le rayer- et de trois, peut-être pour savoir ce qu’à la perruche en question. Ceci dit, il le décrocha de son épaule –Comme une boule de Noël ouais.- et le laissa sur sa main, l’inspectant, espérant peut-être qu’une solution lui saute aux yeux d’une seconde à l’autre.









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