Messages : 48 Date d'inscription : 30/07/2013 Age : 30 Localisation : Dans mon bureau. William T. Spears | Sujet: No Overtime. William T. Spears ~ Mer 31 Juil - 18:54 | |
| William T. Spearsfeat- William T. Spears (Kuroshitsuji) |
- Nom : Spears
- Prénom : William T.
- Nationalité : Anglaise
- Âge : Physiquement, fin de la vingtaine
- Sexe : Masculin
- Race : Shinigami
- Orientation Sexuelle : Bi'
- Rang : Superviseur à la Dispatch.
| Caractère~C’est parti pour décrire son superbe et ô combien agréable caract…Oh tiens, pas d’heures supplémentaires aujourd’hui ? C’est qu’il est rare de vous voir rentrer à cette heure-ci ! …Oh et puis, je te tutoie parce que ça fait des lustres qu’on se connait et non sale Shinigami, je ne te permettrai pas d’écrire ton caractère, j’ai commencé, je finis t’avais qu’à ramener ta tronche avant nan mais oh. Non je n’ai pas un sale caractère. …Ou en tout cas, tu ne peux pas me faire de remarques, le tiens est trois fois pire. Et encore, là je suis gentil. Déjà, tu as une mauvaise foi extraordinaire. Si, si. Quoique l’on fasse, il faudra toujours que tu ais raison et jamais tu ne lâcheras l’affaire. N’importe qui partirait en s’arrachant les cheveux avant que tu n’admettes ta faute.
Parce que bien évidemment, de ton point de vue, tu es tout simplement parfait. Oui on sait, tu ne fais aucune bavure, tu rends tes dossiers à temps – encore heureux tu passes ta vie à les remplir-, tu assistes à toutes les réunions, tu ne fauches que les âmes se trouvant sur la Liste, tu le fais dans la limite qu’on te donne, tu fais tes heures supplémentaires, tu ne glandes pas au bureau, etc, etc, on sait mais…Mais vois-tu, il n’y a pas que le travail dans la vie . Il y a autre chose comme…Quoi ? Comment ça je dois regarder ce que je suis devenu ? …Non mais je travaille moi ! D…Dix minutes tous les mois peut-être, mais je travaille quand même. Mais, mais arrête de dire que je n’arriverai à rien plus tard dans la vie, c’est méchant !
…Tiens je vais t’ignorer, sinon c’est moi qui vais m’arracher les cheveux pour le peu que j’en ai. C’est même toi d’ailleurs qui m’a appris cette technique. Dès que quelque chose ne te plais pas, que le quelqu’un en face insiste beaucoup trop, tu te tais et tu fais comme si de rien n’étais. Tu as une étonnante capacité à ignorer tout et n’importe quoi. On peut hurler, te secouer, etc, rien à faire, si tu n’as pas envie de faire attention à la personne, tu continueras tranquillement de remplir tes papiers, ou de regarder le mur en face qui est nettement plus intéressant. Le pire c’est que tu peux tenir pendant des heures entières.
Oui je sais, tu en es très fier. Tout comme chaque chose que tu réussis. Et ton égo est ce qu’il y a de plus petit. Tout comme je m’appelle Cléopâtre et que j’habite au Zimbabwe. Quand il s’agit d’enfoncer quelqu’un, tu n’en rate jamais une, mais quand il s’agit de te lancer des fleurs, tu es toujours là aussi. Bien que tu te contentes de le faire intérieurement, c’est déjà ça. Ne rien montrer à part ton ennui est nettement plus important que ce que tu penses de ta personne au final. Du moins c’est ce dont tu essayes de t’assurer.
Okay, tu ne passes pas ton temps à dire tout haut que tu es merveilleux, mais d’autres gestes peuvent trahir ton narcissisme. Comme le fait que fasses constamment attention à ta tenue, que rien ne dois dépasser, que tu te recoiffes dès que tu en a l’occasion – Ne le nie pas, ton peigne est juste dans ta poche, tout le monde est au courant- et il arrive de temps à autre que tu te prennes en exemple. Rarement, mais quand même – si cette phrase est française.-
Mais malgré ça, tu es loin d’être parfait. Si, je sais ce que je dis. Tu es bourré de tics, sauf que une fois de plus tu ne veux pas t’en rendre compte. Tu n’arrêtes pas de remonter tes lunettes toutes les deux minutes, même si tu n’en as strictement pas besoin. Et aussi quand tu parles, tu n’arrêtes pas de dire …Franchement. . C’est très agaçant tu sais ? Cht. Je sais que je le fais aussi, pas la peine de le faire remarquer. Parce que à ajouter en plus à la liste de tes défauts, c’est que tu ne réfléchis pas avant de parler. Ou plutôt, tu ne cherches pas à savoir si ça va blesser ou non la personne. Tu t’en fiches comme de…ta première cuillère.
Pour toi, la vérité ne doit pas être cachée, tu dis tout franchement, sans prendre de pinces. Si quelqu’un dans la rue te demande qui tu es, tu lui sortiras directement que tu es un Shinigami et que tu travailles à la Dispatch. Tu n’as aucun tact non plus. Généralement les gens ne croyant pas à ces mythes te prennent légèrement pour un dérangé. …Légèrement. Mais tu n’y fais pas attention, ce que les autres pensent de toi, et surtout les Humains, tu t’en fiches aussi. Dans un sens, heureusement que les gens ne te croient pas sur parole, sinon ce serait…Un peu beaucoup le bazar je pense, mais maintenant ce n’est que mon maigre avis. Enfin, ce masque que tu arbores tout le temps, si on peut appeler ça un masque, cache une énorme timidité. …Sur le coup je pense que c’est moi que les personnes ne vont pas croire mais bon, grand bien leur fasse, je sais ce que je dis et je sais aussi que j’ai raison sur ce point. Simplement, vu que tu es on ne peut plus doué pour cacher tes émotions, et bien tu redoubles d’effort pour ne rien laisser paraître non plus. C’est tout simplement logique. Aussi logique que 2 et 2 font 5. -1984, je t’ordonne de sortir de ma tête, maintenant.-
Passons, que pourrait-on encore dire de toi ? Que tu passes les 99% du temps à râler ? Le pourcent restant étant quand tu dors ? Ah ben tiens, on va parler de ton sommeil même si j’ai bien conscience que ça n’intéresse mais strictement personne. Tu en as un plus que léger, il suffit qu’une brise entre par la fenêtre de ta chambre – bien que ça ne risque pas d’arriver tu la fermes toujours la nuit- et tu ouvres déjà les yeux. Donc à ceux qui lisent ça –si j’ai pas perdu tout le monde- et qui arpentent les couloirs de la Dispatch la nuit, évitez de passer devant sa porte, il risquerait d’être de mauvaise humeur et de distribuer des heures supplémentaires dès que quelqu’un ouvre la bouche. Maintenant ce n’est qu’un conseil, vous faites ce que vous voulez.
Bon, essayons de trouver quelque chose de positif, bien que ce sera très diffi…Très facile, okay, très facile. Suffit juste de se creuser un peu, beaucoup, les méninges. …Tu…Es ponctuel ? Tu as même tendance à arriver à l’avance. Ce qui peut être soit un bon point, soit un mauvais point en fait. Parce que tu hais attendre. Et comme tu arrives plus tôt, en imaginant que même si la personne qui doit t’accompagner est à l’heure, tu dois attendre et trouvera un moyen de râler une fois de plus. Tu n’es absolument pas un boute-en-train. ….Loin de là. Je te qualifierais nettement plus vite de rabat-joie. Et je vais terminer là-dessus en disant que c’est positif parce que tu commences à m’oppresser vachement à faire des commentaires à chaque fois que j’ose marquer quelque chose. C’est bien, tu as eu de nouveau ce que tu voulais, je ne vais pas recommencer de sitôt de réécrire ton caractère et même ta présentation tout court. …Franchement.
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Physique |
Bon et bien avant tout, il est plus poli de me présenter. …Parce que non, ce n’est pas Môsieur Spears en personne qui va daigner écrire sa présentation, Môsieur est bien trop occupé pour ça. Moi je ne suis qu’un esclave …Qu’une personne dont il se serait sans doute bien passé. Enfin peu importe, le fait est que je suis là et que j’ai bien l’intention de le décrire –Et tant pis si ça lui plaît pas.- mais avant tout je vais aller me chercher une tasse de thé et de quoi me sustenter en espérant que cela soit une source d’inspiration.
Et voilà, j’ai trouvé le thé, je l’ai bu aussi mais je n’ai point trouvé de quoi calmer le ventre grognant, y avait un cerbère devant la cuisine qui m’a ordonné d’aller me promener à la place, d’où mon absence plus longue. Bien qu’à part mon humble personne, je ne pense pas que quiconque l’ait remarquée. Soit, tout le monde se fiche de ma vie et je suppose que vous attendez toujours que je décrive l’autre hurluberlu. Bien, pour le repérer dans la Dispatch, il y a un moyen infaillible : cherchez l’asperge qui passe son temps à tirer la gueule dans les couloirs. …Franchement, je vous assure que vous le trouverez du premier coup. Il doit sans doute être un des plus grands de sa Division en tous les cas –Bien plus qu’une asperge, j’ai jamais compris cette comparaison d’ailleurs vu que tout le monde dépasse les asperges.- …Vous cherchez à me contredire ? Okay, y a certainement dehors des gens qui le dépassent, mais j’ai envie de dire que lui et son mètre huitante sept, voir plus je me suis pas amusé à le mesurer une deuxième fois, je me suis déjà fait frapper une fois merci, il a au moins vingt centimètre de plus que moi. Sale égoïste va, laisse en aux autres. Oui je me parle à des gens qui sont même pas là.
Mais assez parlé de sa taille, venant donc à cet air si familier qu’il arbore. Beaucoup de personnes vous diront qu’il est impassible. C’est faux ! Depuis quand les Masters of Poker Face on l’air aussi sympathique qu’un bouledogue ? Willia…Mr Spears montre ses émotions. Ou plutôt une émotion. Celle qui quand vous lui parler vous incite à raccourcir la conversation parce que, quoique vous fassiez vous avez l’impression soit que vous l’enquiquiner profondément, soit qu’il va soudainement développer un super pouvoir qui vous désintégrera sur place. … Non ça ne risque pas d’arriver, je sais, sauf si par malheur vous vous trouvez sur la Liste des morts prévues et que vous voyez un machin métallisé et rouge arriver droit sur vous. Un conseil, si vous voyez l’instrument de jardin qui lui sert d’arme bouger d’un millimètre, fuyez. Très loin. Si possible derrière un mur, parce que ça ne risque pas de le traverser. …Quoique. Un sécateur ça peut faire beaucoup de dégâts. Surtout lorsqu’il est télescopique et qu’il s’agit d’une Faux de la Mort.
…Oui, je sais c’est un élagueur et pas un sécateur, mais c’est vachement drôle de le voir râler et s’énerver là-dessus pendant une demi-heure. Donc son, élagueur , qui comme je l’ai dit il y a environ 5 secondes lui sert d’arme. Il ne le quitte jamais, tout comme le bouquin qu’il trimballe à tout bout de champ sous le bras alors qu’il pourrait parfaitement le mettre dans sa poche. Parce que oui, Joséphine et Mary Poppins c’est que des voleuses, si elles ont un sac aussi grand, c’est parce qu’elles les ont volés aux Shinigamis. C’est eux qui ont inventés les poches/sac/machindanslequelonmetsdesobjets fourre-tout. (Ou alors ils ont eu un contact avec Grindelwald/Dumbledore/Merlin/Onnesaitquelsorcier et ont demandé de lancer un sort.) Et non je raconte pas n’importe quoi, si c’était pas le cas, comment est-ce que Ronald sortirait de nulle part son livre hein ?
…Moi j’aimerais bien aussi avoir des poches comme ça, ça doit être pratique pour mettre des copions. Après tout, on accepterait peut-être que je porte leur uniforme. En soi, il n’est pas des plus fantastiques, au contraire. – Et puis c’est pas comme si on arriverait à mettre Fantastique et Spears dans la même phrase. …Sauf si on parle de la chanteuse, okay mais elle a rien à faire ici on est tous d’accord.- Bon, quelques Shinigamis prennent parfois un peu de liberté vis-à-vis de leur habillement ( N’est-ce pas Sutcliff ?), mais ce n’est absolument pas le cas du superviseur. Loin de là. Il porte toujours le veston noir d’uniforme, ainsi que la chemise blanche, les gants noirs, les chaussures de la même couleur, -des chaussettes roses avec des dinos dessus qui font nom nom ! Okay je me tais.- , ainsi que la cravate tout aussi foncée.
Autant dire qu’il est tout à fait accordé avec ses cheveux noirs de jais. …Oui, je sais si il avait été blond, ça aurait peut-être effacé l’impression qui pousse une bonne partie des gens à se demander s’il va à un enterrement, mais ça aurait tout cassé aussi. …Bravo, grâce à vous je viens d’avoir la vision d’horreur de Spears en blond. Essayons de l’effacer en parlant de la manière dont il coiffe ses cheveux. …Il doit utiliser trois litres de gels tous les matins, ce n’est pas possible autrement. Parce que non, jamais un cheveu ne dépasse – Okay il a un peigne dans sa poche pour se recoiffer, mais moi aussi j’en ai un et je peux vous assurez que mes cheveux ne ressemblent jamais à rien. Peut-être que utiliser le peigne et laver ses cheveux ainsi que les couper pour qu’ils arrêtent de me venir dans les yeux serait une bonne solution en fait- . Lui, sa coiffure semble toujours parfaite. Tellement que dès qu’on essaye de le dessiner, on se chie à chaque fois. - …Et aussi parce que je ne sais pas dessiner-.
Oh avec tout ça, je n’ai toujours pas abordé le point de son physique qui généralement frappe ses interlocuteurs ! Sauf s’il s’agit d’un Shinigami. Parce que comme tout bon Dieu de la Mort, le superviseur a les yeux non pas d’une couleur mais de deux ! Et oui, regardez de plus près, tous les Shinigamis ont les yeux jaunes et verts –Je veux les mêêêêêêmes !-. Yeux qui sont ‘cachés’ par des verres épais sans lequel notre taup…Dieu de la Mort à l’air de bouledogue ne verrait strictement rien. Parce que encore une fois, toutes les personnes faisant partie de la Dispatch portent des lunettes. Chose qui peut s’expliquer assez facilement en fait. Bien qu’il y ait deux choix. Soit les Shini’ sont tous des bigleux parce qu’on les torture lors de l’examen d’entrée, soit leur vue est faite pour les cinématiques des humains et non pour regarder tranquillement les papillons voler.
Les lunettes de l’asperge géante ténébreuse –Ouais j’aime les surnoms ridicules.- ne sont pas originales elles non plus. Il paraîtrait qu’elles reflètent la personnalité de la personne. …Expliquez-moi alors comment une monture et des verres peuvent nous dire quelque chose sur ce qu’est la personne. Allez-y je vous décris les miennes et dites-moi mon caractère. Si on les regarde de face la monture est brune , et ne va que sur le haut des verres, et elle fait un petit rectangle inutile sur le côté. Quand on les regarde de côté, mes lunettes sont toujours brunes avec un deuxième rectangle qui lui est traversé par…Par un bout de monture vert clair – non on sait pas ce qu’il fout là- et quand on les regarde de haut, elles sont…NON PAS BRUNES. Vertes claires, magie ! …C’est bien maintenant je vous ai fait perdre du temps, je me suis donné mal à la tête en essayant de lire ce que j’écrivais tout en les regardant et…et j’ai doublement mal à la tête de les avoir enlevées parce que moi non plus je vois rien avec. Soit, parlons plutôt de celle de l’autre là. La monture est grise, et il y a quelques lignes noires sur le côté. …Oui c’est tout. Pfu, les miennes sont nettement mieux je trouve.
Maintenant –Non j’ai pas fini- on peut parler de son teint et de son visage en général. Vous vous doutez bien qu’avec le peu de vacanc…Okay, avec les vacances inexistantes qu’il a, il n’a absolument pas l’air bronzé. On pourrait même le qualifier de pâle. Moins qu’Humphries évidemment –Que quelqu’un essaye seulement de le battre et s’il y arrive, qu’on me prévienne, je veux voir ça.- mais en même temps, c’est pas difficile vous me direz. Quant à l’apparence de son visage…Et bien il n’y a pas grand-chose d’exceptionnel. S’il faut dire quelque chose, et bien…Il n’a pas le visage carré mais plutôt allongé. Bien que ce ne soit pas non plus des plus frappants.
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Histoire Bon. Enfin débarrassé de ce narrateur plus qu’inutile, qui ose en plus parler de ma personne en mon absence. Franchement . Est-ce que je raconte ses moindres faits moi ? Certainement pas. Enfin, maintenant qu’il s’agit d’écrire ma vie, je préfère qu’il ne s’en mêle pas, n’y connaissant strictement rien, il serait capable d’inventer je ne sais quelles élucubrations ténébreuses. Tch, il faut vraiment tout faire soi-même franchement … Alors comme ça vous voulez en savoir plus sur ma vie ? …En quoi ça pourrait vous être utile exactement ? …Bon je vais quand même le faire, ça me permettra de me débarrasser de vous au plus vite. Mais le premier qui oser ressortir quoique ce soit, il mourra dans d’atroces souffrances, j’y veillerai. Personnellement. Ou encore mieux, je veillerai à lui pourrir la vie. Mais commençons au plus vite, comme ça j’aurai terminé plus rapidement. Non vous consacrer du temps m’intéresse guère.
Je ne sais pas exactement quand je suis né, ou plutôt je ne sais plus, j’ai bien dû le savoir un jour où l’autre. A vrai dire, je ne me souviens strictement de rien dans mon enfance, juste quelques vagues images, trop faible pour pouvoir affirmer que ce ne sont pas des chimères. Comment ? Je n’en sais rien, et ça m’horripile. C’est bien connu, plus on cherche quelque chose, moins on le trouve. Pour ma part ce que je recherche, c’est mon passé, ou du moins le début, la fin je m’en serais bien passée et pourtant je ne dois fournir aucun effort pour me la rappeler. La vie est cruelle, et si jamais on me demandait de choisir entre elle et la mort, il ne ferait aucun doute que je choisirais cette dernière. Discours pessimiste me direz-vous. Sauf que je me complais bien mieux dans mon après mort que dans mon vivant. Mais un être inférieur tel que vous ne peut pas comprendre. A moins d’avoir vécu la même chose, ce qui me semble plus qu’improbable.
Soit, je vous l’ai dit, je n’ai pas le moindre souvenir de mon enfance. Tout ce dont je me souviens, c’est une pièce, une seule. Je ne saurais dire de quelle couleur étaient les murs. Ni celle du sol. Il y avait juste un faible faisceau de lumière provenant de la porte, pas de fenêtre, ou alors elle avait été murée avant mon arrivée. Il faisait juste assez clair pour pouvoir se mouvoir sans risquer de se prendre un des murs en tous les cas. Je ne sais pas quand exactement j’y suis entré pour la première fois. Disons…Une dizaine d’années. Douze pour être plus exact. Comment je m’y étais retrouvé ? Je ne saurais le dire précisément. J’ai une vague idée, mais je préfère ne pas trop m’y attacher, autant trouver un moyen pour savoir ce qu’il s’est réellement passé. Même si ce ne sera pas demain la veille.
Ce dont je me souviens aussi, c’est du silence, lourd, pesant, oppressant. Mais en même temps reposant, avec lui je pouvais réfléchir calmement, strictement personne ne venait me déranger. Je me souviens au départ d’avoir espéré. Espéré que cette porte finisse par s’ouvrir. Bien que j’appréciai déjà le calme, rester dans le même endroit indéfiniment dans le noir n’avait rien de plaisant. Je passais mes journées allongé à même le sol, ne regardant rien en particulier. Jusqu’à ce que je trouve quelque chose par terre. Un caillou ? A moins que ce ne soit un couvert qui était déposé chaque jour à côté de la maigre assiette ? Assiette qui me prouve bel et bien qu’il y avait une autre personne vivante à côté, que je n’étais pas seul, ou du moins que je n’avais pas complètement cessé d’exister aux yeux du monde.
Mais jamais cette personne n’ouvra, si c’est ce que vous voulez savoir. J’en étais à ce qui était par terre, une trouvaille quelconque avec laquelle je me mis à faire des barres au départ. Bien que je n’avais pas la moindre idée de quand on était le jour et quand on était la nuit. La lumière qui passait par la porte était synthétique. Elle provenait sans doute d’une lampe à huile. Mais peu importe, au moins ça me faisait passer le temps. Puis cet espoir de liberté s’étouffa petit à petit. Laissant place au désespoir. Je devais savoir pourquoi j’étais là, même si maintenant, plus moyen de m’en souvenir. Mais je commençai à écrire inlassablement sur les murs. Je priais que quelqu’un vienne m’aider. L’espoir n’était pas encore tout à fait étouffé. Je me mis à écrire le nom de mon père aussi. Si je me fie à ce que j’avais écrit, c’était à lui que je demandais de l’aide la plupart du temps.
Quoiqu’il en soit, le temps arriva où tout devint insupportable. Je finissais par écrire mon propre nom sur le mur, dans les maigres espaces que je trouvais, de peur de l’oublier si je ne le faisais pas. Et je décidai de ne plus toucher à ce que cette personne donnait chaque jour. A quoi bon après tout ? Rester en vie n’était au final que désespoir et souffrance. Je me laissai dépérir quelques jours, à moins que ce ne soit des semaines, avant de prendre une résolution. Ce que j’étais en train de faire, attendre que la mort vienne à moi, n’était que lâcheté. Et c’était une chose dont j’avais horreur. Et dont j’ai toujours horreur. Je ne vis plus qu’une seule solution. Si la mort ne voulait pas venir à moi, j’allais venir à elle.
Sauf que, au lieu de me retrouver tranquillement dans l’au-delà, ou du moins de ce que j’en avais imaginé, je me retrouvai dans un lieu inconnu. Peuplé de…de gens . Des…Des Shinigamis d’après ce qu’ils disaient. Mais même s’ils étaient ses créatures mystiques, j’avais développé ce qui semblait être une répugnance envers chaque chose vivante qui avait des mains et des pieds. Je cherchais à les éviter le plus possible. Non mais franchement , après un épisode pareil, qui reprendrait tout à zéro ? Qui y arriverait ? En tout cas pas moi. Bien que plus personne ne semblait m’en vouloir pour une quelconque raison, je me renfermai sur moi-même. Et me rabattit sur la première chose qui me vint, ayant oublié tout, mis à part ce que je viens de vous raconter. Et ce fut la Dispatch Society. Trouver une raison de vivre. D’être utile.
Je bloquai à fond mes études, ne faisant absolument pas attention aux autres, quoiqu’ils me proposent de faire. Je préférais rester dans mon coin à potasser et à étudier pour la énième fois le règlement en espérant devenir un jour un Shinigami à part entière. Mais pour cela, il fallait passer ses examens. Examens auxquels…J’eus des notes un peu plus basses que celles que je n’avais espérées. Mais en même temps, on m’avait annoncé quelques jours auparavant qu’il faudrait faire la dernière épreuve en binôme. Moi qui haïssait dépendre de qui que ce soit, et qui se la jouait toujours solo. C’est peut-être insignifiant pour quelqu’un comme vous, mais ce n’est absolument pas le cas pour quelqu’un comme moi.
J’eus une moyenne de B et me retrouvai avec…Avec Sutcliff sur les bras. C’était bien la première fois que je devais le supporter. J’avais espéré que ce soit la dernière. Mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Quoiqu’il en soit, il avait voulu bâcler l’affaire, et dire dès le premier jour que notre ‘victime’ devait mourir. Sauf qu’il fallait prendre son temps pour analyser la situation. Et même si nous n’étions pas du même avis, il finit quand même par accepter le fait qu’il ne fallait pas décider de son sort tout de suite. …Tant que c’était moi qui s’occupait de l’affaire. Tant mieux j’avais envie de dire, au moins je ne l’avais pas dans les pattes, même s’il venait de temps à autres.
Et quand vint le jour J, qu’il fallut décider de son sort, nous décidâmes de mettre fin à sa vie. Sauf que tout ne se passa pas exactement comme prévu. …Les cinématiques, mécontentes sans doute d’être délogées de leurs corps, ripostèrent et ne trouvèrent rien de mieux que de s’en prendre à moi. Si seulement elles avaient épargnées mes lunettes, j’aurais très bien pu m’en sortir seul. Sauf que ce ne fus pas le cas. Mais le pire de tout est que…Que Sutcliff vint à ma rescousse, et que c’est grâce à lui si je m’en suis sorti. Malgré cet incident, nous réussîmes tous les deux, recevant ainsi nos Faux et no Lunettes personnalisées. Par la suite, je ne fis que redoubler d’efforts afin d’avoir un poste un peu plus haut. Poste que j’obtins finalement : j’avais réussi à être un des superviseurs de la branche Londonienne. On ne peut pas dire que ce soit facile tous les jours, mais on fait avec, et puis, si ce n’était pas moi qui occupait ce poste. …Je n’oserais même pas imaginer l’état de la Dispatch en fait |
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IRL :3 |
- Surnom : Willy :3
- Age : Majeur et vacciné o/
- Comment-as-tu trouvé le forum? Je suis peut-être le fondateur, mais c'est une supposition.
- Les Shinigamis c'est mieux que les Anges hein, j'ai raison ;A;? OUAIS QAQ
- Au fait, t'as trouvé le petit message qu'on t'a laissé en tant que code :3 (sinon fait gaffe à tes fesses C: ) ? Héhé, je me souviens encore de mes petits message C:
- Ta disponibilité : Normalement une fois par jour C'8
- Un dernier mot *w*? COIN.
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