Il aurait pu être différent, quelqu’un de tout autre, un homme simple dont on recherche la compagnie, mais jouer la comédie c’est pas son truc. Alec n’est pas fréquentable car il ne le veut pas. Il n’a pas besoin de la présence des autres, car il n’a pas besoin de se sentir aimé. Il n’aime pas qu’on lui colle aux basques, il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire de sa vie, quoi faire de ses fesses. Indépendant, il vit sa vie comme il l’entend, rien ne pouvant l’arrêter il fonce sans réfléchir. Sûr de lui, rien ne l’arrête, il ne prend rien en compte : Ni les lois, ni les autres, il n’y a que sa petite personne qui compte à ses yeux. Malgré ce qu’on peut croire, il n’est pas plus égocentrique et égoïste que ça. Il ne se prend pas pour le nombril du monde car il sait que la Terre tournerait sans lui. Il fait en sorte de satisfaire ses désires, sans se soucier des autres mais sans pour autant se sentir supérieur à un autre démon. Car oui, les humains sont à ses yeux de simples jouets créés pour satisfaire la soif d’être supérieurs comme les démons et, parfois, les shinigamis. Alec est loin de haïr les shinigamis autant qu’il le devrait. Il ne les porte pas dans son coeur mais ça s’arrête là.  

Alec joue avec les gens. Il les considère comme des distractions à ses yeux et ne s’occupe pas plus de leur bien être que de celui d’une larve d’insecte. Au fond il sait qu’il est un salaud, un connard et tous les jolis surnoms que les humains aiment bien lui octroyer, mais il s’amuse de ça. En fait il adore qu’on le déteste, c’est plus fort que lui. Mais il aime bien qu’on l’aime aussi, comme tout narcissique qui se respecte. Parfois il aime bien passer du temps avec quelqu’un qui l’admire et qui le désire ardemment, juste pour regonfler son ego qu’il aura souvent laissé de coté et piétiné par son désire de voir ses jouets le haïr.

Pourtant Alec peut se montrer patient et attentif avec des personnes qui, malgré toute sa carapace de crasse et de méchanceté, ont réussit à se faire apprécier de lui. Il se révèle alors très attentif et attachant avec les quelques personnes qu’il arrive à apprécier. A prendre, ou à laisser car il se sent très vite enchaîné par les personnes qui l’apprécient et qu’il apprécie.

C’est une silhouette fine qui se profile à l’horizon, un homme plutôt grand mais assez fin pour qu’on ne se doute pas de la force surhumaine qui sommeille en lui. Son corps est finement musclé, beau à regarder lorsqu’il expose sa peau à la lumière du soleil. A sa démarche, on remarque qu’il est fier de ce corps qui est le sien, qu’il prend les regards envieux qui se posent sur lui comme des compliments. Il ouvre sa chemise noire et laisse apparaître son torse aux muscles finement ciselés, des abdominaux saillants sans être trop développés. Lorsqu’il retire sa chemise, ses bras se dévoilent à la lumière du jour, et, comme le reste de son corps leur musculature n’est pas en reste. Pourtant de nombreux tatouages ont été encrés dans la peau pâle, mordant le dos, les bras mais aussi le dos des mains. L’encre noire contraste vivement avec la peau pâle, très peu bronzée par un soleil dont les rayons semblent bouder l’épiderme. Le regard s’accroche et longe facilement les courbes des tatouages, descendant se perdre sur le postérieur de l’homme alors que l’encre se noie sous le pantalon. Des courbes agréables à l’oeil puis de longues jambes aussi fines que son corps filent jusqu’au sol, cachées sous un pantalon souvent foncé. Malgré le tissus qui recouvre les membres, les jambes semblent elles aussi assez musclées, en accord avec le reste du corps.

Après avoir longuement détailler le corps de l’homme, le regard se pose sur son visage. La peau est toute aussi claire, sans imperfection apparente, même à quelques centimètres de l’homme, sans doutes grâce à son sang démoniaque mais l’humain ne le sait pas. Le regard se plonge alors dans celui de l’immortel, un regard d’une couleur singulière : Tantôt jaune aux bordures vertes, tantôt oranges aux bordures rouges, la couleur des iris peut muter sous les yeux étonnés de son interlocuteur. Plus bas sur son visage, le nez est fin, légèrement aquilin et surplombe une bouche aux lèvres rosées qui semble appétissantes. Le regard ne peut se détacher de ces lèvres qui s’entrouvrent et qui laissent passer la langue pour s’humidifier. Peut être que le regard peut s’accrocher aux dents d’un blanc presque parfait et remarquer la longueur des canines, plus grandes que celles du commun des mortels. Puis le regard glisse, caresse les traits francs de ce visage d’homme, se chatouille sur la barbe minutieusement rasée qui encadre les traits de la mâchoire pour être plus dense sur le menton. Et enfin les yeux se perdent dans une chevelure de jais, assez courte, qui ne voile rien du visage. Peut être alors, les prunelles pourraient se poser sur les oreilles, toutes deux fines et percées de deux anneaux dorés.

On double la mise ici, 20 lignes C:! Racontes nous tout ton passé, qu'il soit joyeux, monotone ou plus que dramatique!